C’est le 31 mai que la Cour constitutionnelle dira si la tenue du procès « Eternit-bis » contre Stephan Schmidheiny est ou non conforme à la constitution italienne.
Les avocats du milliardaire suisse l’ont saisie, en invoquant un principe de droit selon lequel un accusé ne peut être jugé deux fois pour les mêmes délits.
Les avocats des victimes ont fait valoir que le premier procès avait été engagé pour une catastrophe environnementale et le second pour homicide, deux incriminations sensiblement différentes.
Casale retient son souffle. L’enjeu est de taille pour les victimes de la ville et celles de toute l’Italie.
La justice italienne sera-telle ou non capable de juger le principal responsable d’une catastrophe qui continue - aujourd’hui encore - à causer chaque semaine un nouveau décès par mésothéliome dans cette petite ville piémontaise.
Une cinquantaine de procédures pénales « amiante » ont été engagées à ce jour par des victimes et des familles contre d’autres entreprises du pays.