A la réunion des associations de l’Andeva au Palais du Luxembourg le 9 janvier dernier, le Pr Christophe Paris a présenté des résultats issus de la cohorte ARDCO.
La cohorte regroupe environ 16 000 personnes suivies depuis 2003. Une première vague de scanners a eu lieu en 2003/2005, une seconde en 2011/2012. Les derniers chiffres datent de 2015, ce qui donne un peu plus de 12 ans de suivi et de recul.
Le suivi de cette cohorte montre que le fait d’avoir des plaques pleurales, vues au scanner thoracique, multiplie par presque sept le risque de voir apparaitre un mésothéliome sur une dizaine d’années. Les plaques pleurales sont donc maintenant considérées comme un facteur de risque possible, indépendant, du mésothéliome. Cela se vérifie aussi pour le cancer bronchique avec un facteur de risque plus faible (multiplié par deux).
Les plaques pleurales ne sont donc pas aussi bénignes que ce que l’on a pu en dire ou en penser pendant longtemps.