Par deux fois en quelques semaines, le 7 novembre et le 28 novembre, le Caper a rempli un bus pour aller à la Cour d’appel de Dijon.
Les audiences ont montré que ce qui compte pour Eternit, c’est de ne pas payer ou de payer le moins possible et de nier leur responsabilité.
« Nous avons accompagné les familles de deux anciens salariés d’Eternit décédés d’une maladie professionnelle, explique Jean-François Borde, président du Caper Nous voulions exprimer notre mécontentement devant la baisse des indemnisations et notre colère de voir les sociétés mises en place par Eternit dans le seul but de « noyer le poisson » pour échapper à la hausse de cotisations maladies professionnelles demander à l’État de payer les fautes d’Eternit. »