En juillet dernier, J & J a été condamné à verser 4,69 milliards de dollars de dommages à 22 femmes qui ont eu un cancer de l’ovaire après avoir utilisé des lingettes fabriquées par le groupe.
Une présence connue de longue date
Une enquête de l’agence Reuters a révélé que J&J n’a pas informé la Food and Drug Administration (FDA), l’autorité sanitaire américaine, de tests sur le talc datant des années 70, qui faisaient état de présence d’amiante.
Une série de documents montrent que les premières mentions de talc contaminé remontent aux années 1957-1958.
Du lobbying pour continuer à vendre sans contrainte
Ils révèlent les manoeuvres de J & J pour assouplir les projets réglementation de la FDA sur le talc.
Ils montrent aussi que le groupe a influencé des études sur l’innocuité du talc et a orienté les recherches.
Panique à la Bourse
J & J a nié en bloc toutes les preuves de ses turpitudes, mais il n’a pas réussi à éviter un mouvement de panique chez les actionnaires du groupe.
Ses actions en bourse ont connu leur plus forte baisse depuis 10 ans.