Il y a 250 000 pompiers en France dont 198 000 volontaires. Chacun rend hommage au dévouement et au courage de ces soldats du feu qui sauvent des vies.
Mais les pompiers en ont ras-le-bol.
Ils savent qu’ils font un métier à risques qui implique des mesures de prévention rigoureuses. Mais ils n’acceptent pas que leur santé et leur vie soient mis en danger par des expositions évitables à des produits dangereux.
Les pompiers CGT du Nord ont engagé des poursuites judiciaires pour « mise en danger de la vie d’autrui » parce que les demandes du CHSCT n’étaient pas prises en compte.
A Saint-Quentin, le CHSCT des pompiers a engagé une procédure de danger grave et imminent.
Dans plusieurs régions la question de la traçabilité des expositions professionnelles et du suivi médical des pompiers a été posée.
En intervention, ils respirent des fibres d’amiante et de cocktails de produits cancérogènes dans les fumées.
Un suivi médical renforcé est une nécessité impérieuse, tant pour les actifs que pour les retraités.