L’ex-patron de Freix à Bonnetable avait été condamné, en 2018 par le tribunal correctionnel du Mans à 12 mois de prison dont 6 fermes pour avoir délibérément exposé ses salariés à l’amiante.
L’entreprise réalisait le dégarnissage et le regarnissage de pièces autos (plaquettes de freins, embrayages). Une alerte avait été lancée par le droit de retrait d’un salarié en 2015.
Le 17 janvier, lors de l’audience en appel, une dizaine d’anciens salariés étaient là, soutenus par la CFDT, l’Adeva 72 et des associations de l’Andeva du Grand Ouest. Farouk Bénouniche, avocat de l’Adeva 72 a demandé la confirmation du jugement de première instance. L’arrêt sera rendu à l’automne.