Une expertise récente de l’Anses estime à près de 365 000 le nombre de salariés exposés à la silice cristalline, en particulier au quartz dans les mines, le BTP, les verreries, les fonderies, la chimie...
Entre 23 000 et 30 000 l’ont été à des niveaux supérieurs à la valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) de 0,1 mg par m3 en vigueur, avec un risque sanitaire très élevé.
La silice cristalline peut être à l’origine d’une silicose, d’un cancer bronchopulmonaire, d’une maladie auto-immune ou d’une BPCO.
L’Agence recommande :
de revoir la VLEP, qui est insuffisamment protectrice et de transcrire en droit français la directive européenne 2004/37/CE,
de revoir le suivi médical des personnes exposées et le diagnostic de certaines maladies (silicose, tuberculose, pathologies rénales…),
de revoir les tableaux de maladies professionnelles pour la silice cristalline.