Le 22 novembre, à Tarbes, l’Andeva et l’Avil, l’Association des victimes de la légionellose, se sont rencontrées.
Marie-Josée Payot, la présidente de l’Avil, a expliqué que cette maladie est provoquée par une bactérie, la legionnella, qui colonise des milieux humides entre 20 et 50 degrés
Un traitement efficace et peu coûteux la guérit, si elle est rapidement diagnostiquée. Mais elle est souvent ignorée du médecin qui croit dentifier une grippe ou le Covid. « Si elle n’est pas diagnostiquée à temps, la légionellose peut tuer ou laisser des séquelles très importantes », dit Colette Seube, la vice-présidente.
Hélène Boulot la directrice de l’Andeva, Alain Bobbio, le secrétaire national et Francis Cayret, le président de l’Addeva 65 ont expliqué les combats de l’association au plan national et en région.
Au-delà des différences, la discussion a fait apparaître des points communs et des entraides possibles : l’importance du soutien moral à des adhérents en grande difficulté est partagée ; la bataille pour l’inscription de la maladie dans un tableau est en cours pour la légionnellose et gagnée pour les cancers du larynx et de l’ovaire ; la déclaration obligatoire à l’ARS n’est respectée ni pour la légionellose ni pour le mésothéliome ; l’absence de formation des médecins aux questions posées par la prise en charge médico-administrative de la maladie a les mêmes conséquences.
Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°72 (janvier 2024)