ADEVA CHERBOURG
300 adhérents pour défendre les revendications des victimes

Créée en novembre 1996, l’association a maintenant 300 adhérents.
Elle tient une permanence le samedi matin de 10h à 12h où viennent régulièrement 6 à 10 personnes.
Les besoins d’écoute des victimes sont énormes, mais aussi les besoins en conseils, l’aide à la rédaction de courriers pour obtenir satisfaction dans la reconnaissance d’une maladie professionnelle, ou sa réévaluation.
67 dossiers en faute inexcusable de l’employeur ont été constitués pour passer devant le TASS (un a été jugé, sept plaidés et d’autres sont prévus en septembre).
L’association tient des assemblées d’information, et intervient auprès des autorités locales.
Elle a fait un recueil des revendications pour les victimes de l’amiante en activité (retraite à 50 ans...) mais aussi pour les retraités (suivi médical post-professionnel...)
En voyant le travail de l’association de Condé-sur-Noireau, nous avons très vite pris conscience de la convergence entre les demandes des victimes de l’amiante dans différentes régions.
Des travaux collectifs ont permis d’arriver au projet actuel de « statut des travailleurs de l’amiante » prenant en compte à la fois les fabricants et les utilisateurs.
C’est également d’une manière collective que nos associations ont travaillé à sa popularisation lors d’une manifestation organisée par la CGT de Condé-sur-Noireau où se sont retrouvées pratiquement toutes les organisations syndicales et politiques de la région.
Une pétition signée par 1400 personnes a été remise au député local pour que celui-ci demande au gouvernement de prendre en compte le projet de statut des victimes de l’amiante.
L’arsenal vient de passer un marché d’un an pour désamianter des chaufferettes de préchauffage.
Une des villes constituant la communauté urbaine de Cherbourg a mis à disposition des particuliers des bennes à dépôt de produits contenant de l’amiante.
La mobilisation des victimes doit rester d’actualité tant que l’ensemble du dossier n’est pas véritablement réglé.

Serge Loit
ADEVA Cherbourg

 


ARDEVA ALBI
L’association veut élargir son action au niveau régional

Depuis la création de l’ARDEVA, de nombreuses réunions publiques ont été organisées pour informer la population des risques liés à l’amiante et des revendications de l’Association avec lza participation d’Henri Pézerat, de Michel Parigot, d’Annie Thébault-Mony, de Marie Pascual, et de Patrick Herman.
L’Association est intervenue lors du désamiantage du lycée Rascol à Albi.
Des permanences ont permis de rencontrer des personnes en difficulté pour la reconnaissance de maladies ou pour d’autres problèmes liés à l’amiante.
L’Assemblée générale de l’Association s’est tenue au mois de février. Son président, Jean-Marie Birbes a présenté le travail réalisé depuis sa création. Parmi les sujets qui ont été discutés : le suivi post-professionnel, le statut des salariés de l’amiante, l’accompagnement des malades, l’amélioration de la prévention chez les artisans du BTP, la difficulté à faire reconnaitre des maladies dans l’Education Nationale.
L’ARDEVA compte aujourd’hui 90 adhérents. Elle a rencontré le professeur GOT, chargé de mission sur l’amiante par le gouvernement, notamment avec les représentants du syndicat d’Eternit.
Elle est intervenue auprès de la CRAM afin que soit édité un document renseignant les malades pour remplir la feuille de déclaration de maladie professionnelle.
Elle milite aussi pour la création d’un observatoire des maladies liées l’amiante au niveau régional.
Elle souhaite améliorer la coordination avec les mutuelles. Son objectif pour l’année est de réaliser une réunion sur Toulouse et d’élargir l’Association au niveau régional.

 


Dammarie-les-lys

Environ 50 personnes assistaient à l’Assemblée générale de l’ARDEVA 77 le 28 mai avec des représentants de l’ANDEVA, de la FNATH, et maître Jean-Paul Teissonnière.
Après un bilan des procès en cours, J.P. Teissonnière et A. Barrathieu ont soulignés l’importance d’un travail commun FNATH - Avocats.
Une réunion aura lieu à la mi-juin avec victimes et anciens d’Everitube sur les conditions d’exposition.
La mairie prend en charge les cotisations des plus démunis et donne une salle, pour faire des permanences.


Descartes

Plus de 200 personnes, salariés et retraités d’Everite, ont participé le 17 avril à une réunion d’information sur l’amiante, avec des syndicalistes de l’entreprise et de la région, des membres de l’ANDEVA et de la FNATH, et un pneumologue de Tours.
Plus de 100 salariés ont demandés à ce jour une surveillance post-professionnelle. Peu avaient obtenu une réponse.
La possibilité de créer localement une Association de victimes travaillant avec l’Andeva a été évoquée.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva N°4 (juillet 1998)