J’ai vécu l’histoire du Joint Français et bien d’autres combats, la confection (Robin peut-être), mai 68, le remembrement, etc. par le biais d’un mari syndicaliste assoiffé de justice.

Malheureusement mon mari est décédé d’un cancer des poumons dû à l’amiante le 8 août 1998. Il était électricien de bord à la DCN de Lorient.

Heureusement avant sa mort, il a su me léguer les leçons d’une vie de syndicaliste et depuis son décès je continue le combat pour que Justice soit faite pour toutes les Victimes de l’Amiante.

J’en crèverai s’il le faut, mais je n’aurai de cesse tant que la Faute Inexcusable de l’Employeur ne sera pas reconnue. C’est trop facile d’être un Ponce Pilate !

Nous travaillons pour l’instant sans subvention et l’équipe est composée debénévoles. Nous sommes rattachés à l’ANDEVA à Vincennes.

Comme toute association loi de 1901, il est dur de joindre les deux bouts.

J’essaie tout simplement de faire avancer un combat pour que les morts que nous comptons et que nous continuerons à compter par milliers ne se produisent plus.

Marie Claude
(Lorient)


Article paru dans le bulletin de l’Andeva N°9 (janvier 2002)