Une dizaine de pays étaient présents. Les représentants de diverses associations de victimes ont été accueillis par plusieurs députés européens. Ils ont échangé des informations.

L’interdiction de l’amiante va s’étendre à toute l’Europe, mais tous les problèmes sont loin d’avoir été résolus :

- Tout reste à faire en matière de prévention : gestion de l’amiante en place, décontamination, traitement des déchets... Il y a encore des dérogations. Certains pays du Sud de l’Europe n’ont toujours pas traduit l’interdiction en droit national.
- Une harmonisation européenne des droits des victimes est à l’ordre du jour : reconnaissance des maladies professionnelles ou environnementales, indemnisation..
- Il y a des différences notables entre les pays en matière de responsabilité. Des études comparatives seraient utiles.
- De nouvelles priorités de recherche sont à définir : suivi post-exposition et post-professionnel, accès à l’information sur les traitements médicaux et sur la réparation des préjudices, approche thérapeutique des maladies dues à l’amiante, recensement systématique pour avoir desdonnées épidémiologiques, conséquences humaines et sociales des maladies pour les victimes et leurfamille, sans en rester au plan strictement biomédical...
- Il faut mettre fin aux pratiques de double standard des multinationales : les empêcher d’exporter le risque dans les pays non européens, où la législation est moins contraignante.


Le rôle des associations pour la prise en charge politique, sociale et médicale des victimes est essentiel.


Article paru dans le bulletin de l’Andeva N°9 (janvier 2002)