La bataille contre l’amiante a une dimension planétaire. Les deux réunions internationales qui se sont tenues les 7 et 8 juin au Parlement européen, et du 1au 3 octobre à Buenos Aires le confirment.

En Europe, après des années de batailles acharnées, la marche à l’interdiction de l’amiante semble irréversible. Mais en matière de prévention, d’indemnisation, de recherche, de contrôle des multinationales, tout reste à faire.

Avec le même cynisme qui les conduisait hier à nier le risque amiante, les industriels l’exportent aujourd’hui vers des pays où la législation est moins contraignante pour eux. La mort de dizaines de milliers de personnes est au rendez-vous. Ils le savent. Ils s’en foutent.

Le combat pour l’interdiction de l’amiante n’est pas terminé. Il change de continent. A nous d’opposer à la stratégie criminelle des multinationales une stratégie de lutte des victimes et dunmouvement social.


Article paru dans le bulletin de l’Andeva N°9 (janvier 2002)