Nous n’attendrons pas encore un siècle pour que les victimes du travail soient enfin reconnues légitimes au même titre que les autres.

Aujourd’hui, nous attendons du Gouvernement un engagement clair sur la réparation intégrale ; un engagement qu’il doit prendre de la manière la plus solennelle devant le Parlement.

Nous attendons qu’il amende le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour améliorer, sans attendre, le dispositif actuel et faire droit à nos revendications les plus urgentes. C’est le signal fort que les victimes du travail attendent du Gouvernement et du Parlement.

Cette belle manifestation aujourd’hui est une étape importante, il y en aura d’autres ; mais, comme nous sommes mobilisés, nous gagnerons ensemble. Car nous voulons que justice soient rendues aux victimes du travail comme aux victimes de l’amiante.


Article paru dans le bulletin de l’ANDEVA N°9 (janvier 2002)