La catastrophe sanitaire de l’amiante était évitable. Des négligences, des fautes d’une particulière gravité ont été commises.

Comme dans l’affaire du sang contaminé, ceux dont la mission était de prévenir des risques qu’ils connaissaient se sont tus, et n’ont pas agi en temps et en heure.

Et pourtant à ce jour, la plus grande catastrophe sanitaire n’a ni responsable, ni coupable. Les plaintes pénales sont au point mort.

Madame la Garde des Sceaux, l’affaire de l’amiante, c’est 3000 morts par an. Rendez-leur justice ! .


Article paru dans le bulletin de l’ANDEVA N°9 (janvier 2002)