Le 22 octobre 2001 une délégation de l’ANDEVA a rencontré la direction de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.

Au menu : les pratiques insupportables de nombreuses caisses primaires (mise en doute d’expositions évidentes, allongement des délais de traitement des dossiers, non respect du barème, manque de respect et d’humanité), le caractère incomplet et incompréhensible des formulaires et des courriers reçus par les assurés, l’absence d’information concernant les droits en matière de faute inexcusable.

Plusieurs dossiers comportant des anomalies flagrantes ont été évoqués : délais anormalement longs, attribution de taux d’IPP à 0% (!) pour des plaques pleurales...

L’ANDEVA a rappelé les modifications réglementaires qu’elle réclame : prise en compte de la date de première constatation médicale pour le versement des prestations, allongement à 5 ans du délai de prescription pour les nouveaux dossiers, extension de la cessation anticipée d’activité à tous les malades sans exception y compris ceux relevant du tableau 30 B, instauration d’une allocation plancher égale au SMIC brut.

La délégation a demandé une mise en place rapide du suivi post-professionnel. Les interlocuteurs de la CNAM ont donné un accord de principe pour des rencontres régulières avec l’ANDEVA, indiqué que l’association serait dorénavant destinataire des circulaires CNAM, et qu’elle serait consultée sur le contenu des formulaires et des courriers-type concernant la reconnaissance des maladies professionnelles et les rentes.


Article paru dans le bulletin de l’ANDEVA N°9 (janvier 2002)