Pour que tout le personnel de la manutention portuaire ait les mêmes droits que les dockers

« Ils ont travaillé pendant des années et travaillent encore avec les dockers et à bord des navires transportant l’amiante », explique Jacques Sarrailha.

« Ils avaient droit jusqu’ici à la cessation anticipée d’activité. Une circulaire de la CNAM de janvier 2003 leur a supprimé ce droit ».

Seuls peuvent désormais en bénéficier les salariés relevant de la convention collective des ports autonomes maritimes de commerce.

Résultat : « pour une même entreprise certains dossiers ont été acceptés définitivement, d’autres furent d’abord acceptés puis rejetés... »


L’ADETRAVA demande que soit mis fin à cette injustice. Elle souligne que c’est la notion de site et non celle d’établissement qui devrait être retenue.

Le 20 février vers 15 heures une centaine de dockers pénètrent dans le hall de la Caisse Régionale d’Assurance Maladie (la CRAMA). Le sous-directeur confirme son refus.

Ils lui demandent alors d’organiser un rendez-vous à Paris, voyage payé, avec la CNAM.

Le hall est occupé. Les heures passent. Arrivent les R.G. qui demandent aux dockers de partir. Ils refusent et font des emplettes pour un casse-croûte convivial. A 21 heures le repas est terminé. Les CRS arrivent (avec deux ambulance !). Les locaux sont évacués par la force après quelques échauffourées.

Suite à cette action, ils ont pu rencontrer M. ABER de la CNAM qui a maintenu son refus.

Ils ont écrit à tous les élus politiques, députés et sénateurs. L’action continue.


Articles parus dans le bulletin de l’ANDEVA N°11 (septembre 2003)