Il ne faut pas relâcher la pression.

Dès le printemps, l’Andeva et son réseau ont fait circuler un cahier de revendications auprès de nombreux parlementaires. L’exigence qui revient le plus souvent c’est de relever le montant de l’allocation.

Avoir un revenu suffisant pour vivre

« Quand on est payé au SMIC et qu’on n’a qu’un salaire pour nourrir plusieurs personnes, on ne peut pas vivre décemment avec 65% du salaire brut. », expliquent beaucoup de personnes concernées.

Certaines renoncent à partir pour des raisons financières, alors qu’elles subissent pourtant des conditions de travail épuisantes.

Nous demandons que soit fixé un plancher à l’allocation de cessation anticipée et de relever à au moins 75% du salaire brut le salaire de référence.

Etendre à d’autres secteurs

Il est inacceptable qu’à ce jour aucun travailleur du bâtiment ne bénéficie de cette mesure, alors que dans des métiers comme maçon fumiste, ou démolisseur les victimes sont légion. Idem pour la sidérurgie ou l’industrie du verre.

L’extension du dispositif est une mesure de justice.

Etendre aux sous-traitants

Sur un même site, travaillaient côte à côte des salariés titulaires et sous-traitants. Tous ont inhalé pendant des années les mêmes poussières d’amiante. Il n’est pas acceptable de faire une discrimination entre les deux en privant les sous-traitants d’un droit légitime.

C’est la notion de site industriel qui doit être retenue.

L’arrêté du 6 mai 2003 étend le bénéfice de l’allocation de cessation anticipée d’activité aux salariés du régime agricole reconnus en maladie professionnelle.


Articles parus dans le bulletin de l’ANDEVA N°11 (septembre 2003)