Constatant que les deux salles de spectacle de la ville et une salle conviviale sont floquées à l’amiante, deux militants de l’ANDEVA demandent le dossier au maire.
L’ayant obtenu non sans retard, ils constatent que les diagnostics sous-estiment le risque et que les mesures d’empoussièrement, réalisées en
l’absence de toute activité, sont sans valeur. Ils avertissent la mairie.
Devant l’inertie des élus, ils organisent une réunion publique pour informer et alerter a population. Une motion est votée. Un collectif ANDEVA est créé. La presse en parle.

Deux semaines plus tard, toutes ses demandes sont acceptées : le collectif est reçu en mairie, un groupe de travail est constitué, de nouvelles mesures d’empoussièrement de l’air sont décidées durant un concert (avec la présence du public, et les vibrations susceptibles de provoquer un pic de pollution), l’organisme de contrôle est remplacé.

Quelques semaines plus tard un morceau du flocage tombe du plafond
de la grande salle de spectacle...

Les résultats des nouveaux diagnostics sont sans appel : flocage fortement dégradé, obligation de retrait dans les trois ans avec mesures conservatoires. La presse couvre bien les événements.
Le collectif continue son action en exigeant les travaux au plus vite. Il entend bien participer avant, pendant et après leur réalisation, en restant vigilant et en continuant d’informer la population.


Article paru dans le bulletin de l’ANDEVA N°10 (octobre 2002)