« On me dit qu’une plaque pleurale n’est pas une vraie maladie, mais je m’essouffle plus vite et je ne peux plus faire ce que je faisais avant ».

« Ma maladie était soi-disant « bénigne », mais elle m’a fait tout de même perdre mon boulot ! »

« Il y a la douleur physique, mais aussi la souffrance morale : les conséquences pour la famille, les collègues qu’on accompagne au cimetière, l’angoisse la nuit... »

« J’étais très actif, je faisais du sport, des voyages. J’ai eu l’impression que ma vie s’est tout d’un coup rétrécie »

« Dans les derniers mois de sa maladie, le caractère de mon mari a changé »

« Comment expliquer ce que ressent une fille de quinze ans lorsqu’elle perd son père d’un cancer de l’amiante ».

Aucune indemnisation ne remplacera ce que la maladie nous a enlevé.


Article extrait du Bulletin de l’ANDEVA N°10 (octobre 2002)