Le 6 février, une délégation de 50 personnes du CAPER est reçue à la caisse primaire de Valenciennes : directeur, directeur adjoint, médecin chef, médecin chargé du suivi de l’amiante et chef du service contentieux sont présents. 

Il y a 347 signatures au bas de la pétition que René Delattre, le président du CAPER leur remet.
Il demande le respect du délai légal de trois mois pour statuer (sauf cas d’examen ou d’enquête complémentaire).

Plusieurs personnes évoquent leur propre cas : l’attente est trop longue pour la reconnaissance, mais aussi pour fixer ensuite le montant de la rente.
René Delattre réclame aussi le respect du barème d’invalidité.

La réunion dure deux heures. Les responsables expliquent que la caisse a fait un effort : « les délais d’instruction qui étaient en moyenne de 265 jours en 99, sont passés à 131 jours en 2000, 110 jours en 2001. Nous pensons arriver à 100 jours pour 2002 et 90 jours pour 2003 ».
Ils mettent en cause la responsabilité des employeurs qui tardent à fournir les documents nécessaires, et s’engagent à intervenir auprès d’eux. Ainsi la caisse demandera unerencontre avec la direction d’Eternit à Vernouillet.
Ils s’engagent à essayer d’appliquer le barème.

Pour le suivi médical la caisse fournira les formulaires de demande de prise en charge au comité : il pourra les diffuser auprès des victimes
qui les feront remplir par le médecin traitant et les renverront au médecin conseil.

L’accès au tiers payant sera élargi.


Articles parus dans le bulletin de l’ANDEVA N°10 (octobre 2002)