-  Une règle de reconnaissance des tumeurs pleurales malignes primitives pour les cas où l’exposition à l’amiante et les données cliniques sont indiscutables, en l’absence de biopsie ou avec des résultats douteux ;

-  Une redéfinition de la place de l’examen anatomopathologique  : c’est un élément d’appréciation important, mais il ne doit pas avoir le statut « d’examen-roi » dont le verdictpermettrait d’ignorer sans appel les données cliniques et les données d’exposition.

-  Une transparence sur les critères et les méthodes des examens anatomopathologiques au niveau collectif (protocole) et individuel (information du patient).

-  Pour évaluer l’incidence  : révision de tous les dossiers de tumeurs malignes de la plèvre non confirmées comme mésothéliomes par un comité comprenant un pneumologue, un anatomopathologiste, un professionnel de la prévention, apte à se prononcer sur les dossiersmédicaux et les conditions d’exposition.

-  Pour l’appréciation des progrès thérapeutiques  : un enregistrement systématique des cas avec paramètres cliniques et traitements ;

-  Pour aider à la réparation  : faciliter l’accès au tableau 30 E de maladies professionnelles, en particulier dans les cas où aucun autre cancer primitif n’a été repéré, définir les critères pour une « tumeur primitive de la plèvre ».



Articles parus dans le bulletin de l’ANDEVA N°12 (janvier 2004)