« 20.000 retraités ont déjà reçu une lettre leur proposant un suivi médical gratuit par scanner et un questionnaire à remplir. » 

Où en est le suivi par scanner dans votre région ?

Il est prévu d’envoyer 30.000 lettres à des retraités pour leur proposer un suivi médical gratuit. Les envois sont faits à partir des fichiers retraite des Cram (Caisse régionale d’assurance maladie). Ils sont ciblés sur les retraités de 60 à 69 ans des secteurs d’activité les plus exposés à l’amiante. Chacun reçoit une lettre et un questionnaire d’exposition à retourner à la Cram. Les personnes en cessation anticipée d’activité amiante recevront aussi cet envoi. Les retours des sont nombreux. Une cellule téléphonique a été créée. Les demandes de renseignements affluent.

Comment est faite l’information ?

Un projet de brochure existait au plan national, mais n’était pas sorti. Il a été remanié localement et tiré à 20.000 exemplaires, dont 10.000 ont été mis à disposition des associations. Nous réfléchissons à la façon de toucher des secteurs exposés à l’amiante, comme la chimie, qui n’auraient pas été ciblés.

Quelle est la place des associations ?

Dans le comité de pilotage il y a Albert Peyrard et moi-même pour le réseau Andeva, François Mathevet pour la FNATH. Nous avons mis en place un collectif de travail qui regroupe les associations (Caper Bourgogne, Aper (RVI), Caper Nord et Sud Isère, Caper 42, Aldeva Andancette), ainsi que la FNATH, les Mutuelles de France et la CGT.

Les associations sont reconnues comme des interlocuteurs à part entière. Il y a des contacts réguliers avec Mme Evelyne Schorle, qui assure la direction de ce programme.

Le rôle des associations tend à devenir incontournable. J’ai par exemple été invité à une réunion sur l’amiante, qui a regroupé une cinquantaine de médecins du travail et d’infirmier(e)s de la Loire.

Guy Tales est président du Caper Bourgogne


Articles parus dans le bulletin de l’ANDEVA N°12 (janvier 2004)