L’arrêté du 28 février 1995 ouvre le droit à un suivi médical post-professionnel gratuit pour tous les retraités et les chômeurs qui ont été exposés à des cancérogènes : l’amiante bien sûr, mais aussi le benzène, les poussières de bois, les rayonnements ionisants, l’oxyde de fer, le chlorure de vinyle, etc.

Les personnes qui ont été exposées à des cancérogènes se comptent par millions. Seuls quelques milliers d’examens sont passés chaque année.

Un résultat peu glorieux

La mauvaise volonté des employeurs qui rechignent à délivrer les attestations d’exposition, les carences du corps médical et l’inertie des pouvoirs publics expliquent ce résultat peu glorieux.

Parmi les bénéficiaires de ce suivi, les victimes de l’amiante représentent, à elles seules, 93% du total. Restent 7% pour tous les autres cancérogènes réunis  !...L’existence d’associations actives peut expliquer cette différence.

Dans toutes les régions de France

L’Andeva a expliqué clairement à la Direction des relations du travail que sa première revendication était d’abord que la loi soit appliquée dans l’ensemble des régions de France.

Encore faut-il que les pouvoirs publics s’en donnent les moyens.

Dans quatre régions « pilotes »

Un programme de suivi médical post-professionnel par scanner est prévu dans quatre régions : Haute et Basse Normandie, Aquitaine, Rhône-Alpes avec Saône-et-Loire).

Un retard énorme a été pris. Trois guides sont maintenant parus. Les premiers examens devraient débuter en 2004. Les associations du réseau Andeva seront partie prenante.


Articles parus dans le bulletin de l’ANDEVA N°12 (janvier 2004)