- Compte tenu de la hausse du nombre des décès dus à l’amiante, les délégués à la conférence " L’amiante canadien : une préoccupation mondiale ", demandent instamment au gouvernement fédéral canadien ainsi qu’aux gouvernements régionaux d’abandonner leur soutien à l’industrie de l’amiante et de supprimer toute aide financière et politique à l’Institut de l’amiante, organisme situé à Montréal, qui a orchestré une campagne mondiale de soutien à l’amiante chrysotile depuis le milieu des années 1980.


- Ils demandent en outre que le gouvernement canadien décide de se joindre immédiatement aux pays du monde qui ont interdit l’utilisation et l’importation d’amiante.


- Ils demandent également que le gouvernement canadien, qui a été directement impliqué dans le maintien de l’industrie mondiale de l’amiante, assume ses responsabilités pour les préjudices causés aux travailleuses et aux travailleurs, à leurs familles et à leurs collectivités, là où l’amiante canadien a été utilisé. Cette responsabilité implique qu’il prévoie de dégager les fonds nécessaires pour les
dépenses de santé et l’indemnisation des victimes de l’amiante, ainsi qu’une aide pour une reconversion équitable des personnes qui travaillent dans les industries utilisant l’amiante canadien.


- Ils demandent que la conférence amorce un processus de négociation pour obtenir une prise de position commune des pays représentés aux Nations Unies en faveur d’une interdiction mondiale de l’amiante. Elle devrait être négociée dans le cadre du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).


Articles parus dans le bulletin de l’Andeva N°12
(janvier 2004)