Le Dr. Louise De Guire de l’Institut national de santé publique du Québec a apporté des preuves des dommages provoqués par l’exposition professionnelle et environnementale au chrysotile au Canada.

Sur la période 1984-1996, l’incidence du mésothéliome chez les hommes au Québec était quatre fois plus importante que chez les femmes québécoises (les mines d’amiante sont concentrées au Québec Ndlr).

Mais le risque de développer un mésothéliome est multiplié par deux chez les Québécoises par rapport à l’ensemble de la population féminine du Canada.

Ces incidences sont parmi les plus fortes au monde. Pour ce qui concerne les femmes, aucun pays n’a surpassé le Québec.

Le Dr De Guire a souligné que des inspections sur 300 sites de constructions en 1999 avaient conclu que les réglementations en matière de sécurité et de santé avaient été contournées dans près de 40% des cas.

Le rapport du Dr De Guire est consultable sur le site de l’Institut national de santé publique du Québec : http://www.inspq.qc.ca .


Articles parus dans le bulletin de l’ANDEVA N°12 (janvier 2004)