Le 29 octobre 2004, la Ligue contre le cancer organise ses
troisièmes Etats généraux. En avant-première, Claire Compagnon, responsable des actions pour les malades à la Ligue, nous dévoile les enjeux de cette journée et comment les
associations de l’Andeva qui le souhaitent peuvent y contribuer.


Quels sont les objectifs de ces
troisièmes Etats généraux ?

Claire Compagnon : Nous souhaitons réaliser un état des lieux de la mise en œuvre du plan cancer.
Il ne s’agit pas d’un bilan, prématuré, mais d’une mise en valeur des actions menées aux niveaux local et national. Où en est-on sur le plan de l’organisation des soins, de la qualité, de la prise en charge sociale et globale ? Nous nous intéressons aux mesures mises en place qui touchent directement les patients atteints de pathologies cancéreuses, ce qui a changé pour eux, par exemple, en terme de continuité et qualité des soins, de prise en charge, de discrimination en matière d’assurance et d’emploi…

Comment préparez-vous cette initiative ?

C.C. : Nous la préparons en plusieurs étapes. Depuis début avril, notamment, nous faisons remonter les informations collectées via nos comités départementaux et les associations partenaires de cette journée, par le biais d’un questionnaire adressé aux malades, associations, structures de soins, tutelles… Nous souhaitons faire état des difficultés rencontrées par les patients mais aussi mettre en valeur des actions plus positives. De nombreuses questions peuvent être abordées : existe-t-il aujourd’hui une concertation pluridisciplinaire avant la décision de traitement d’un patient et le patient en est-il informé ? Quel est le délai pour obtenir une reconstruction mammaire et quels sont les tarifs pratiqués ?

Comment se déroulera cette journée ?

C.C. : Cet état des lieux sera présenté le 29 octobre au Parc floral de Vincennes, en présence du président de la République. Cette manifestation est gratuite et se veut un mouvement fédérateur, un espace de visibilité et de parole pour les associations à qui nous proposons de disposer de stands.

Comment l’Andeva et les associations de son réseau peuvent-elles y contribuer ?

C.C. : Les associations de victimes de l’amiante adhérentes à l’Andeva ont une implantation locale, elles se situent partout en France. Elles peuvent donc se rapprocher de nos comités locaux afin de participer à cette collecte d’informations. Elles pourront partager et faire remonter les difficultés et les actions positives rencontrées par les malades.

Propos recueillis par P.L.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva N°13 (juin 2004)