Régions pilotes : où en sommes-nous ?
Le programme de suivi médical par scanners
démarre à peine. Le 23 avril, le « Comité de
pilotage » a tiré un premier bilan.
RHONE-ALPES SAONE-ET-LOIRE
Information des médecins et des assurés : envoi de guides aux professionnels, plaquette pour les usagers (10.000 exemplaires aux associations), conférence de presse...
35.000 lettres aux assurés (à partir des fichiers CRAM).
9000 questionnaires d’exposition retournés (80% d’expositions évaluées comme fortes ou intermédiaires).
1250 appels sur la ligne téléphonique (numéro vert).
650 scanners et 250 bilans complets réalisés.
70 radiologues signent la convention.
formation du personnel CPAM.
HAUTE ET BASSE- NORMANDIE
400 affiches, 25.000 dépliants diffusés (ANPE, Assedic, centres d’examens de santé).
Conférence pour les radiologues et les pneumologues.
130 radiologues ont signé une convention.
Envoi de guides aux médecins.
Réunions d’information pour les médecins du travail, les CPAM, et les assurés.
Dépliants et affiches diffusés par les associations de victimes.
23 articles de presse, 4 interventions radio et 3 télévisions.
Après 3 mois de fonctionnement : 2795 ques—tion—nai-res distribués, 1800 réponses.
Sur un millier de questionnaires : exposition forte chez 905 personnes (87%), intermédiaire chez 57 personnes (6%), et faible chez 9 personnes (1%).
796 prises en charge .
Questionnaire psychologique.
Le taux de retour des questionnaires est élevé, mais les examens commencent à peine. Une dizaine de scanners rhoraciques sont arrivés pour relecture.
AQUITAINE
Envoi des guides, réunions pour informer les médecins du travail, généralistes, pneumologues et radiologues.
Plaquette retraités : en cours .
Affiches pour les CPAM et les ANPE : sous presse.
Aucune information du grand public à ce jour dans la presse.
1053 dossiers en attente (personnes en cessation d’activité amiante ou ayant déjà passé des examens de suivi médical post-professionnel)
462 courriers expédiés
88 questionnaires remontés (surtout exposition fortes)
radiologues : 74 conventions.
L’Aquitaine est en retard. Les CPAM s’impliquent peu (sauf celle de Bayonne qui a écrit à tous les retraités de 50 à 65 ans).
Le 23 avril, aucun accord de prise en charge n’avait été envoyé par une caisse de Gironde. Aucun bilan complet n’avait encore été réalisé.
ET AILLEURS ?
Dans toutes les autres régions, le suivi post-professionnel est un droit, mais sa mise en œuvre se heurte partout à des problèmes de financement, qui en restreignent la portée.
Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°13 (juin 2004)