Le Fiva doit faire une offre au demandeur 6 mois après le dépôt d’un dossier complet. Ce dernier a alors deux mois pour l’accepter ou la refuser. S’il accepte, l’indemnisation devrait normalement être très rapide.
Or, même s’il y a eu des progrès indéniables, c’est loin d’être toujours le cas aujourd’hui.
Les six mois sont parfois dépassés sans que le Fiva ne donne signe de vie. D’où une situation préoccupante pour le demandeur (la loi prévoit en effet que l’absence de réponse vaut refus).
Et, lorsqu’une offre est acceptée, le règlement des indemnités traîne trop souvent en longueur.
On peut comprendre que le Fiva rencontre des difficultés de mise en place face à l’arrivée de 900 nouveaux dossiers par mois. On peut même admettre qu’une partie de ces difficultés aient pour origine la lenteur de de certaines caisses primaires et la mauvaise volonté de certains employeurs. Mais cela n’explique pas tout. Si les moyens du Fiva pour la gestion des dossiers et la comptabilité sont insuffisants, il faut les renforcer. Les victimes n’ont pas à faire les frais de ces insuffisances.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°13 (juin 2004)