Dans le débat sur l’avenir de la protection sociale, les victimes de Chaque jour, les malades de l’amiante sont confrontés aux graves difficultés de l’hôpital public, à son manque de personnel pour assurer des soins de qualité et le maintien de la dignité des personnes. A l’heure où s’engage un débat public sur l’avenir de l’assurance maladie, notre devoir est d’alerter l’opinion : Alors qu’existent déjà d’insupportables inégalités face à la santé et à la mort, des mesures telles que la franchise d’un euro et l’augmentation du forfait hospitalier font, une fois de plus, retomber le poids des efforts financiers sur les familles les plus modestes, de plus en plus contraintes de renoncer à se soigner. Mesures d’autant plus scandaleuse que ni les bénéfices des entreprises à commencer par ceux de l’industrie pharmaceutique, ni les revenus de ceux qui font de la médecine libérale un juteux commerce ne sont mis à contribution. L’Andeva n’accepte pas que soit institutionnalisée une santé à deux vitesses dans ce pays. La santé n’est pas une marchandise, ce doit être une priorité sociale, aussi bien dans le domaine de l’accès à des soins de qualité, que dans celui de la recherche ou de la prévention. C’est pourquoi nous avons appelé à participer aux manifestations du 5 juin aux côtés des organisations syndicales et des associations. Alain Bobbio Article paru dans le Bulletin de l’Andeva N°13 (juin 2004) |
Défendre la Sécurité sociale, Défendre notre droit à la Santé
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