La rapidité de traitement des dossiers devait être un des atouts essentiels du Fiva.

Certes certaines personnes sont indemnisées assez vite. Mais c’est loin d’être la règle générale. Les retards s’accumulent. Les services comptables, débordés, ne versent plus certaines provisions. François Desriaux a écrit à Nicolas Sarkozy pour attirer son attention sur l’augmentation considérable des délais de traitement des dossiers et de règlement des offres par le Fiva : « les retards pris ne respectent plus les délais fixés par les textes. Cette situation est générée par le manque de personnels, régleurs et agents comptables. Les effectifs actuellement en place au sein du Fiva sont notoirement insuffisants pour faire face à la montée en charge du flux de dossiers à traiter par le fonds. Il apparaît indispensable que votre ministère débloque le plus rapidement possible le budget nécessaire à l’embauche de collaborateurs au sein de cet établissement public. »
Une délégation de l’Andeva a rencontré le cabinet de Douste-Blazy pour faire la même demande.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva N°14 (octobre 2004)