Pour la discussion du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2005, l’Andeva et les associations locales ont porté leurs revendications au ministère et aux parlementaires.

- Pour un revenu décent
Nous demandons un véritable plancher au montant de l’allocation de cessation anticipée d’activité amiante. Aujourd’hui des personnes qui auraient le droit de partir ne le font pas, car le montant de l’allocation ne leur permettrait pas de vivre décemment. Dans les entreprises à bas salaires, ce sont d’abord des ouvriers et des manœuvres qui ne peuvent pas partir.
- Un droit pour l’ensemble des malades de l’amiante
Nous demandons que l’ensemble des malades de l’amiante, quel que soit leur régime de couverture sociale puissent bénéficier de ce dispositif. Aujourd’hui, seules les personnes reconnues en maladie professionnelle amiante dans le régime général et quelques régimes spéciaux (EDF, SNCF, RATP, MSA) y ont droit. Les victimes de l’amiante reconnues dans les autres régimes (fonc-tionnaires d’Etat, territoriaux et hospitaliers par exemple) ne peuvent en bénéficier.
- Contester les refus d’inscription sur les listes
Nous continuons à demander l’inscription de nouveaux établissements sur les listes ouvrant droit à la cessation anticipée d’activité. Le gouvernement a durci l’application, avec des rejets presque systématiques. Mais nous ne baissons pas les bras. La possibilité d’un recours en conseil d’Etat est ouverte. Avec les salariés concernés et nos cabinets d’avocats, nous saurons utiliser cette voie.

D’autres revendications pour améliorer ce dispositif font l’objet de démarches auprès des services administratifs ou ministères, même si la période actuelle n’est pas du tout favorable pour « faire du social ».


article paru dans le Bulletin de l’Andeva N° 14 (octobre 2004)