Le Haut Comité aux Réfugiés des Nations-Unies a annoncé en mars 2005, qu’il prohibait désormais l’usage d’amiante dans les constructions ou restaurations qu’il est fréquemment amené à réaliser pour abriter les réfugiés. L’organisme s’est basé sur l’avis de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a indiqué ne pas recommander l’utilisation d’amiante-ciment.

60 députés anglais ont signé le 7 mars 2005 un motion pour l’interdiction mondiale de l’amiante et ont incité le gouvernement à profiter de sa présidence du G8 et de la communauté européenne pour mener une campagne pour interdire toute forme d’amiante à travers le monde.

La commission des affaires sociales du Sénat de Belgique, durant sa session du 9 mars 2005, a voté une « Proposition de résolution visant à une interdiction mondiale de la production et de l’utilisation de l’amiante ». (voir ci-contre)

Les délégués du Syndicat des Travailleurs de l’Automobile Canadiens ont adopté, le 17 janvier 2004 une résolution dénonçant la politique du gouvernement canadien (notamment le soutien scandaleux du gouvernement au lobby des industriels et leur « Institut de l’amiante ») et appelant à l’interdiction mondiale de l’amiante. (voir page suivante)

Rappelons que le Collège Ramazzini a publié en 1999 un « Appel pour l’interdiction mondiale de l’amiante » indiquant que « les très graves risques pour la santé dus à l’exposition à l’amiante sont évitables et ne sont pas acceptables ni dans les pays industrialisés, ni dans les pays en voie de développement, que des produits de substitution moins nocifs que l’amiante sont disponibles et qu’une interdiction mondiale de la production d’amiante n’a que trop été retardée et est totalement justifiée et nécessaire. »

Le collège Ramazzini, nommé d’après un médecin italien du XVIIème siècle, est une société académique internationale comprenant environ 180 médecins et scientifiques élus, venant d’une trentaine de pays, qui étudie les questions de médecine professionnelle et environnementale.


Articles parus dans le Bulletin de l’Andeva N° 16 (avril 2005)