Dans les usines du groupe les victimes se comptent par milliers en France et en Italie. Les responsables doivent rendre des comptes à la justice. Des actions pénales sont envisagées.

Le 12 avril des salariés et anciens salariés d’Eternit se sont réunis à Paray-le-Monial.

Les principaux sites étaient représentés : Thiant, Caronte, Triel, Paray-le-Monial, Albi, la mine de Canari en Corse. Il y avait aussi des amis de l’usine de Casale Monferrato en Italie. Etaient présents Marcel Le Guen et des militants de syndicats CGT de divers sites ainsi que des associations du réseau Andeva (Caper Bourgogne, Caper Eternit Caronte, Ardeva Sud Est, Ardeva Midi-Pyrénées...).

Sylvie Topaloff, Michel Ledoux, avocats des victimes, et Alain Bobbio pour l’Andeva assistaient aussi à cette réunion.

Elle commença par un échange de vues sur un projet de plate-forme revendicative européenne sur l’amiante. Puis un bilan des actions en faute inexcusable fut tiré : Eternit a été condamné mais a souvent réussi à faire payer les caisses primaires à sa place. La colère est grande.
Des procédures pénales contre les responsables sont envisagées.


Articles parus dans le Bulletin de l’Andeva N°16 (avril 2005)