De création récente, l’association est déjà bien connue sur l’île.
Elle a un site internet.
Elle est à la pointe du combat pour la prévention du risque amiante, qui commence à porter ses fruits.
Elle gère, non sans difficultés, les dossiers de 17 malades. La CAFAT (Caisse d’allocations familiales et des accidents du travail) nie l’origine amiante de certains cancers broncho-pulmonaires.
Les dossiers déposés au Fiva sont toujours bloqués. « Un véritable scandale judiciaire » estime André. « Tout le monde s’accorde à dire que les victimes calédoniennes doivent être indemnisées. Mais on se retranche derrière le statut de la NC pour ne pas le faire. »
L’Adeva a obtenu un suivi médical des salariés de la société Le Nickel, mais le médecin du travail ne prévoit ni scanner ni EFR, même en cas de radio douteuse.
Deux malades ont vu leur maladie professionnelle reconnue par la CAFAT (caisse d’allocations familiales et d’accidents du travail). La CAFAT s’est retournée contre la société Le Nickel dans laquelle ils ont travaillé pendant 40 ans, en engageant une action en faute inexcusable de l’employeur. L’Adeva NC est partie prenante.
Sur sa demande, l’Andeva a saisi l’Afsset (lAgence française de Sécurité sanitaire de l’environnement et du travail), pour étude en Nouvelle Calédonie.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva N°24 (septembre 2007)