Selon ses propres mots l’Institut de l’Amiante, créé en 1984, et rebaptisé hypocritement Institut du Chrysotile est un « organisme sans but lucratif, dirigé par un conseil d’administration formé de représentants des milieux industriel, syndical et gouvernemental. »
Par exemple, le président Clément Godbout s’est bien sûr félicité de la décision de Genève concernant la Convention de Rotterdam, et a remercié publiquement le premier ministre Harper.
En fait, tout comme le Comité Permanent Amiante en son temps (leurs créations respectives sont quasiment contemporaines), l’Institut de l’Amiante est un organe très actif de propagande et de corruption, qui n’hésite pas à financer des études tendant à minimiser autant que faire se peut les effets toxiques de l’amiante et surtout à en promouvoir le fameux « usage sécuritaire » (le slogan du CPA était « usage contrôlé »).

L’Institut de l’Amiante (son site internet anglais/français/espagnol est http://www.asbestos-institute.ca/
Il est financé bien sûr par les industriels de l’amiante mais perçoit d’importantes subventions du gouvernement canadien.

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Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°24 (septembre 2007)