La croisade « anti-plaques » du Medef bat son plein. Son but : obtenir qu’elles soient beaucoup moins, voire plus du tout indemnisées.
Comme souvent, dans les questions de santé publique, le MEDEF avance masqué.
Avouer que l’unique souci des employeurs est de payer le moins possible pour ces maladies dont ils sont responsables, cela ferait mauvais effet.
Il faut donc trouver des arguments « scientifiques » pour faire passer la pilule et de bonnes âmes dans le monde médical pour les défendre.
Les plaques, une maladies ? Nenni ! Seulement un « témoin d’exposition ».
Les conséquences sur la fonction respiratoire ? Nulles !
Pourquoi voudrait-on indemniser un simple « témoin », au demeurant « asymptomatique » ?
Pourquoi les Français le feraient-ils alors que les Allemands ou les Anglais ne le font pas ?…
Emporté par son élan, on a même vu un médecin, porte-parole des employeurs, suspecter ses collègues du corps médical d’utiliser l’informatique pour « fabriquer » des plaques, en falsifiant des clichés.
Où s’arrêteront-ils ?
L’offensive est là. Il faut y répondre...


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva N°24 (septembre 2007)