Habituellement le ministère justifie une décision de rejet par « l’absence d’éléments probants » ou parce qu’il estime l’activité de l’établissement « hors champ » par rapport aux textes réglementaires sur l’allocation de cessation anticipée amiante.
Cette fois-ci 126 rejets concernent des demandes antérieures à 2005 auxquelles il n’avait pas encore répondu. Motif : « Aucune enquête n’a pu être réalisée par les services déconcentrés compétents et aucune relance de la part des demandeurs n’est intervenue depuis leur demande initiale ».
Autrement dit, les services compétents ne font pas leur travail et ce sont les salariés qui trinquent ! Ces rejets implicites concernent notamment des établissements dont le nom évoque clairement une activité d’isolation ou de la Navale. Ces dossiers ont été exclus sans même avoir été instruits !


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva N°24 (septembre 2007)