- 1996 : Suite à la publication du rapport INSERM « effets sur la santé des expositions à l’amiante », le gouvernement canadien commande un « contre-rapport » destiné à le discréditer. La tentative échoue : l’épidémiologiste choisi confirme la qualité de l’expertise et la validité des conclusions.

- 1998 : Le Canada porte plainte auprès de l’Organisation Mondiale du Commerce contre l’interdiction de l’amiante en France pour entrave à la liberté du commerce. Il échoue : l’OMC reconnaît le droit à la France et à l’Europe de protéger la santé de leur population.
- 1998 : Intervention auprès du gouvernement chilien pour tenter d’empêcher l’interdiction de l’amiante. Il échoue.

- 2004 et 2006 : Par deux fois, le gouvernement canadien oppose avec succès son veto à l’inscription du chrysotile sur la liste des produits dangereux de la convention de Rotterdam.

- 2007 : Le gouvernement canadien soutient une demande auprès de l’Orga-nisation Mondiale de la Santé de réviser sa position concernant l’amiante chrysotile. Il a échoué pour l’instant.

- 2007 : Le gouvernement canadien intervient auprès du sénat américain pour l’empêcher d’adopter une loi interdisant l’amiante. La tentative échoue. Le Sénat prend la décision d’interdire l’amiante aux États-unis.

Prolonger, en parfaite connaissance de cause, l’utilisation d’un matériau mortifère, en revendiquant le droit de ne pas informer du danger les pays utilisateurs, c’est commettre un véritable crime contre la vie et la santé des peuples de la planète.

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Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°27 (septembre 2008)