En septembre 2007, le Bulletin de l’Andeva N° 24 publiait un dossier : « L’Amiante au Canada : une industrie meurtrière et moribonde ». Il dénonçait le double langage des autorités canadiennes qui ont pratiquement cessé d’utiliser l’amiante sur leur territoire mais maintiennent une politique agressive d’exportation de l’amiante canadien vers les pays en voie de développement. Il pointait aussi le rôle de l’Institut du chrysotile : « Selon ses propres mots l’Institut de l’Amiante, créé en 1984, et rebaptisé hypocritement Institut du Chrysotile est un « organisme sans but lucratif, dirigé par un conseil d’administration formé de représentants des milieux industriel, syndical et gouvernemental. ». […] l’Institut de l’Amiante est un organe très actif de propagande et de corruption, qui n’hésite pas à financer des études tendant à minimiser autant que faire se peut les effets toxiques
de l’amiante et surtout à en promouvoir le fameux « usage sécuritaire » (le slogan du CPA était « usage contrôlé »)
 ».
La mise en ligne de l’article sur le site Internet de l’Andeva nous a valu une mise en demeure des avocats de l’Institut du Chrysotile, le 26 novembre 2007, suivie d’une plainte en diffamation avec constitution de partie civile le 30 novembre 2007.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°29 (avril 2009)