L’industrie de l’amiante emploie aujourd’hui moins de 500 personnes au Canada et n’a plus d’intérêt économique majeur.

Plus de 40 pays ont interdit l’amiante.br>
Le consensus scientifique et médical sur la dangerosité de tous les types d’amiante, y compris le chrysotile canadien, est sans appel : le centre International de Recherche sur le Cancer, l’Organisation Mondiale de la Santé, le Bureau International du Travail, les sociétés savantes du monde entier et même l’Organisation Mondiale du Commerce ont condamné l’usage de l’amiante et recommandé la substitution par des produits moins dangereux. Des études sérieuses prévoient 100 000 morts par an et une mortalité en hausse pour deux décennies.

Mais le Canada - ses industriels et son gouvernement - s’acharne à défendre le commerce de l’amiante.

Cette obstination aux conséquences criminelles semble incompréhensible : pourquoi mentir à ses concitoyens et au reste du monde, en salissant l’image du pays pour le bénéfice d’une industrie au bord de la faillite ?


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°31 (décembre 2009)