Pour fixer le taux d’incapacité permanente partielle (IPP), qui déterminera le montant de l’indemnisation, le médecin conseil de la caisse primaire évalue l’altération de la fonction respiratoire. Cette évaluation doit prendre en compte les résultats des explorations fonctionnelles respiratoires (EFR).

Elle repose d’abord sur la mesure des volumes pulmonaires. Ainsi, plus la capacité pulmonaire totale (CPT) est abaissée, plus le taux d’incapacité sera élevé.

La mesure des volumes lors des EFR est un indicateur important du handicap respiratoire, mais ce n’est pas le seul.

L’analyse des échanges gazeux (test de transfert de l’oxyde de carbone et gaz du sang) peut, elle aussi apporter des indications importantes.
Une fibrose pulmonaire ou pleurale peut perturber les échanges gazeux et abaisser le taux d’oxygène dans le sang.

La mesure de la PaO2 (pression partielle de l’oxygène dans le sang artériel), trop souvent négligée, peut révéler une altération importante, alors que les volumes mesurés sont « presque normaux ».

Avec du travail personnel et un peu d’habitude, même un non médecin peut s’en apercevoir.

Dr Lucien PRIVET


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°31 (décembre 2009)