La création de l’allocation de cessation anticipée fut une belle avancée sociale : pour la première fois était reconnu le droit de partir plus tôt à ceux dont l’espérance de vie est raccourcie par l’exposition professionnelle à l’amiante.

Certains salariés pourtant très exposés en sont injustement exclus. Aussi l’Andeva, la Fnath et toutes les organisations syndicales ont proposé de compléter le dispositif actuel par un système complémentaire géré par un organisme public, ouvrant un accès sur dossier, à des salariés dont l’établissement n’est pas sur les listes.

Le ministère ne retient pas cette approche et dit vouloir s’inspirer du rapport Le Garrec qui propose d’ouvrir le système à une liste limitative de métiers, sans créer d’organisme public.

Dans la majorité, certains proposent de remettre carrément en cause un système jugé trop coûteux.

Soyons donc très vigilants.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°31 (décembre 2009)