« Combien de temps devrons-nous encore attendre ? Combien faudra t-il de décès pour que l’urgence de la situation soit enfin prise en compte ?
Ce procès doit se tenir.
Il est indispensable, dans un état de droit, que les responsables de la plus grande catastrophe sanitaire en France, qui fera plus de 100 000 morts, rendent des comptes à la justice.
Nous voulons que toutes les leçons de ce drame soient tirées pour en éviter d’autres.
Le 10 décembre s’ouvrira à Turin le premier procès pénal de l’amiante en Europe, suite à la plainte de 2900 victimes professionnelles et environnementales.
Ce qui est possible en Italie doit aussi l’être en France.
C’est une question de volonté politique
. »


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°31 (décembre 2009)