Le suivi médical par scanner des personnes exposées à l’amiante aurait dû être mis en place au lendemain de la conférence de consensus de 1999.

Toutes les conditions étaient réunies, sauf une : la volonté politique.

Les expérience régionales prouvent l’utilité du suivi post-professionnel. Le gouvernement aurait dû les généraliser au plan national. Il a pensé qu’il était urgent d’attendre les recommandations de la Haute Autorité de Santé.
Aujourd’hui ces recommandations sont là : le scanner comme examen de référence, le questionnaire diffusé par la caisse primaire à tous les retraités, la visite médicale de départ, le relevé des expositions professionnelles, ...
Les pouvoirs publics n’ont plus aucune excuse pour tergiverser plus longtemps.

Et pourtant, aux premières nouvelles, ces recommandations auraient été froidement accueillies en haut lieu. La Direction de la Sécurité sociale semble décidée à ne pas les appliquer. Il faudra se mobiliser pour vaincre l’inertie.

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Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°33 (août 2010)