"Arrêtez d’exporter les maladies de l’amiante vers les pays en voie de développement !"

Cet appel a été signé par plus d’une centaine de syndicats, d’organisations et de défenseurs de la Santé de 23 pays.
Il a été publié dans deux grands journaux canadiens.
L’Andeva en est partie prenante. Pour le soutenir :

http://rightoncanada.ca/

"Médicalement inacceptable"
Association médicale du Québec

"Déplorable"
Société canadienne du cancer

"Fautif, non éthique, indécent"
Journal de l’association canadienne
de santé publique

"Honteux et fautif"
Journal de l’association
médicale canadienne

"Il est temps d’arrêter"
Gazette de Montréal

"Moralement en faillite"
André Picard, Globe and Mail

L’héritage meurtrier de Stephen Harper

Tous les amiantes tuent. C’est pourquoi plus de 50 pays l’ont interdit et pourquoi l’Organisation Mondiale de la Santé appelle à cesser son utilisation.
C’est pourquoi aucun pays industrialisé, y compris le Canada, ne l’utilise.
C’est pourquoi nous [Canadiens] dépensons des millions de dollars pour le retirer de nos écoles, hôpitaux et maisons.

Mais le Canada exporte encore l’amiante vers les pays en voie de développement.

Stephen Harper est le seul leader politique national qui défend encore l’exportation d’amiante.

Monsieur le Premier Ministre Harper, arrêtez d’exporter les maladies de l’amiante vers les pays en voie de développement.


 

7 décembre : protestation internationale :
"Le Canada est aujourd’hui à la croisée des chemins"

Il peut décider aujourd’hui d’arrêter la production et l’exportation de l’amiante.

C’est le point de vue défendu aujourd’hui par le principal parti d’opposition et par de plus en plus de citoyens et scientifiques au Canada. Ainsi Monsieur Ignatieff , chef du parti libéral, a déclaré que « le rôle du gouvernement fédéral était maintenant d’aider les régions productrices à développer d’autres secteurs d’activité. »

Le Canada peut aussi s’enfoncer un peu plus profondément dans l’ignominie.
Il peut décider de renflouer, d’engraisser encore une fois les industriels de l’amiante, au détriment des contribuables canadiens, au détriment de la santé publique, au détriment de la vie de dizaines de milliers de travailleurs d’Asie et d’Amérique du Sud, au détriment tout simplement du bon sens.
Interdire l’amiante ou relancer pour vingt ans la mine Jeffrey : un dilemme québécois.

(extrait du communiqué de l’Andeva
et du Comité anti-amiante Jussieu


« Si la mine rouvre, les gouvernements du Canada et du Québec auront du sang sur les mains pour les générations à venir. » (Kathleen Ruff)


Articles tirés du Bulletin de l’Andeva N°34 (janvier 2011)