« Nous sommes 45, partis à 4 h du matin, pour défendre nos acquis. Il y a de quoi être inquiet. l’Acaata est menacée ! »

Michel et Alain
(ADEVA 26-07)


« J’ai perdu mon papa qui était plombier chauffagiste. C’est pour lui que je suis ici ! »

Viginie


« Je porte le portrait d’un de mes copains d’atelier décédé. J’ai travaillé au contact de l’amiante, j’ai des plaques pleurales. Il faut garder L’Acaata, c’est un droit ! »

 André


« Nous sommes 150. Nos retraites et notre préretraite amiante sont menacées. Chez nous, il y a un pic de mésothéliomes et de maladies environnementales : chaque semaine de nouvelles victimes...
Rien n’est fait pour désamianter les maisons individuelles. Même des lieux publics ou des entreprises comme Eternit Roubaix n’ont pas été désamiantés ! On continue d’en respirer ! Pourtant les histoires terribles ne manquent pas. Une jeune femme secrétaire chez Eternit est morte à 28 ans ! Sa famille a été décimée, sa sœur et ses parents sont malades. C’est quand elle a accouché de ses jumelles qu’une dame de 40 ans, déjà maman de 4 enfants, a su qu’elle avait un mésothéliome ! Une infirmière libérale est touchée, alors qu’elle n’ a eu de contact avec l’amiante qu’en voyant ses patients ! »

 Jean Michel
et Martine

(Caper Thiant)


« Mon père et ma mère sont décédés d’une maladie due à l’amiante. Il faut laisser partir plus tôt les travailleurs de l’amiante, pour qu’ils profitent un peu de leur retraite ! »

Evelyne
(Adeva Cherbourg)


« Nos maris ont été malades à cause de l’amiante. Nous sommes ici pour l’Acaata et pour qu’un jour justice soit faîte ».

Marie-Jeanne
et Marie Jo

(Caper Clermont)


« L’amiante est une question de santé publique. Il faut en tirer les leçons pour l’avenir. »

Jean-Yves
et Annick

(Adeva 56)


« Nous sommes 55, partis de Brest à 4h45 du matin. Nos maris étaient dans la navale. Comme eux, bien des travailleurs de l’amiante n’atteindront pas l’âge de la retraite. Nous sommes ici pour qu’un tel drame ne se reproduise jamais plus ! »

Jeannine
et Claudine

(ADDEVA Finistère)


« On défend nos retraites. Être indemnisé devient difficile. Des médecins n’informent pas leurs patients qu’ils ont une maladie de l’amiante ! On doit se battre contre tout le monde. »

Pierre
(Caper Nord Isère)


« Nos deux bus sont partis à 6h du matin. Nous avons mis sur nos pancartes le prénom et l’âge des victimes décédées avant la retraite. »

Jean-François
(Caper Bourgogne)


« Les propos du Président de la République inquiètent. »

Ezzine
(Adeva Yonne)



« Nous avons été exposés au Tripode de Nantes. Pour nous, fonctionnaires, il n’y a pas de préretraite amiante ! »

Francis
(Addeva 44)


« Mon mari travaillait chez Eternit au contact de l’amiante ; Il est mort d’un mésothéliome à 69 ans. Être ici est pour moi, important. Le soutien des autres victimes me fait du bien ! »

Odette


« Il ne faudrait pas, que seuls les malades puissent partir ! Les patrons qui nous ont fait travailler au contact de ce minerai mortel doivent être punis. »

André
(Gard Rhodanien)


« Mon épouse est décédée d’un mésothéliome. Elle lavait mes bleus quand j’étais chez Eternit. C’est pour elle et mes 101 camarades de travail disparus que je continue la lutte. J’espère qu’un jour justice sera rendue, car aucune indemnisation ne ramènera jamais les morts ! »

Henri


« Travailler jusqu’à 62 ans alors qu’il n’y a pas de travail et qu’on licencie les plus âgés, ça n’a pas de sens ! »

Jean-Louis
(Condé sur Noireau)


« Mon mari est mort d’un mésothéliome Il était informaticien. Les victimes environnementales sont plus nombreuses ! »

Angela
et son petit-fils


Article tiré du Bulletin de l’Andeva N°34 (janvier 2011)