Les statistiques des maladies professionnelles reconnues le confirment : des maladies non pulmonaires liées à l’amiante peuvent être prises en charge par la Sécurité sociale, après avis d’un comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles, si elles ne figurent dans aucun tableau.
Les pathologies le plus souvent reconnues ces dernières années sont des tumeurs du larynx. Plusieurs cas de mésothéliomes de la vaginale testiculaire et de cancers du rein ont été également reconnus.
La reconnaissance d’un cancer du côlon par un CRRMP reste plus difficile.

L’exposition professionnelle à l’amiante concernait des métiers tels que mécanicien, menuisier, manœuvre, soudeur, mineur, tuyauteur, ramoneur, plombier, chauffagiste, maçon fumiste… Elle se conjuguait dans certains cas avec des expositions aux fibres céramiques, aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), aux suies, à divers solvants et diluants organiques, à des encres.


Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°35 (avril 2011)