Les recommandations préconisent le scanner thoracique comme examen de référence avec deux arguments essentiels : « le droit du sujet exposé à l’amiante à connaître son état de santé » et « l’existence de dispositifs de réparation » (reconnaissance de la maladie professionnelle, indemnisation, cessation anticipée d’activité).

Elles considèrent « qu’en l’état actuel des connaissances, il n’y a pas de bénéfice médical démontré à effectuer un dépistage par l’examen TDM thoracique des pathologies malignes (cancer broncho-pulmonaire et mésothléliome) et non malignes (plaques pleurales, asbestose, fibrose de la plèvre viscérale) chez les sujets ayant été exposés à l’amiante. »
Les résultats d’une récente étude américaine (voir ci-contre) incitent à reconsidérer cette affirmation.

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Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°35 (avril 2011)