« Ils ont respiré les mêmes fibres d’amiante. Pourquoi n’auraient-ils pas les mêmes droits ? »

« Aux chantier navals de Cherbourg, il y a eu jusqu’à 6500 personnes, dont environ 1200 sous-traitants, explique Pascal Canu, de l’Adeva Cherbourg.
Comme nous, ils ont été exposés sans ventilation ni protection dans les sous-marins. Comme nous, ils ont reconditionné des navires américains après la guerre en tapant au burin dans les calorifugeages.
C’est toujours à eux qu’on confiait les travaux les plus sales et les plus pénibles. Beaucoup y ont laissé leur santé ou leur vie. Pourquoi n’auraient-ils pas les mêmes droits que nous ?


Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°35 (avril 2011)