Des informations

Une réunion d’information pour les salariés de Saint-Gobain Isover d’Orange a été organisée par la CGT et l’Adeva Gard Rhodanien.
L’Ardeva Nord-Pas-de-Calais a invité par voie de presse les salariés et les retraités des sites inscrits sur les listes Acaata à prendre contact pour engager des actions prud’homales.

Des procédures en cours

Des actions ont été engagées devant les prud’hommes chez Valeo à Angers, Limoges, Vienne, Amiens, Caen, Bourges, chez Focast à Chaumont, chez Babcock à Épinal et Agen, chez Mecelec à Saint-Quentin, chez Irisbus à Lyon ou chez les dockers.
D’autres ont été engagées devant le tribunal administratif par des ouvriers de la DCN soutenus par l’Adeva Cherbourg et l’Asava.
Une quarantaine d’adhérents de l’Addeva 08 ont accompagné deux adhérents de ZF Masson devant la cour d’appel de Paris. L’arrêt sera rendu le 11 mai.

Des victoires

Le Conseil des Prud’hommes de Martigues a donné raison aux anciens salariés du Grand Port maritime de Marseille. 26 salariés, adhérents du Caper de Port-de-Bouc, défendus par Maître Lounis, ont obtenu la réparation du préjudice d’anxiété et du préjudice économique. L’employeur a fait appel.
Ce conseil de prud’hommes a aussi indemnisé le préjudice d’anxiété et le préjudice économique de cinq anciens employés d’Azur Chimie Port-de-Bouc soutenus par l’Adevimap.

Un bon conseil

Légalement, un salarié peut plaider lui-même devant les prud’hommes. Mais, pour ce type de dossier, il est fortement conseillé de passer par une association qui travaille avec un cabinet d’avocats spécialisés.

PREJUDICE D’ANXIÉTÉ

Subtile question d’un petit patron

« Que les salariés se battent pour des dédommagements liés aux effets néfastes des maladies professionnelles je trouve cela normal. Mais contre le stress, l’anxiété cela me semble compliqué. Pourquoi un automobiliste n’attaquerait-il pas une marque automobile parce que chaque matin, il a peur de tomber en panne ? » Telle est la subtile question posée dansle journal Nord Littoral, par le PDG d’Eurocap-Courtimmo qui n’a toujours pas digéré que quatorze salariés aillent aux prud’hommes pour lui réclamer le préjudice d’anxiété...

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Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°35 (avril 2011)